La mise en place des soins de premières urgences en entreprise s’applique différemment selon que l’on se trouve dans une petite unité ou dans une structure de plus de vingt salariés.

En effet, dans ce domaine, le code du travail s’applique et indique dans l’article R4224-15 que dans les ateliers où s’effectuent des travaux dangereux ou sur les chantiers de plus de vingt salariés s’étalant sur au moins quinze jours, la présence  d’un membre du personnel formé au Sauvetage Secourisme du Travail (SST) est obligatoire.

Cette formation est ouverte à tous, sans pré-requis, et il incombe à l’employeur de la mettre en place. Les cours de secourisme sont dispensés par de multiples organismes qui doivent avoir reçu une habilitation par le Réseau Assurance de l’Assurance Maladie et Risques professionnels, les CRAM et l’INRS. L’apprentissage a une durée minimale de douze heures et son coût varie selon les organismes de formation. A l’issue de cet enseignement, le SST sait gérer l’examen d’une victime, appeler le SAMU ou les pompiers et administrer les premiers secours. Il est délivré au salarié le certificat CSST (certificat sauveteur secouriste du travail) valable deux ans. Ce diplôme est complété au bout de vingt quatre mois par une mise à niveau d’une durée moyenne de sept heures, appelée recyclage,  sans quoi le salarié soit, perd son habilitation soit, doit repasser la formation initiale.

Le membre du personnel ainsi formé est inscrit dans les procédures de secours et identifié par un écusson vert et blanc portant la mention SST. Ses devoirs sont multiples. Il assure notamment la garde et le renouvellement de la trousse de secours, qui par sa présence comporte des éléments de soins complémentaires. Il s’assure que cette mallette est placée dans un endroit facilement accessible, à l’abri, et clairement indiquée par des pictogrammes de signalisation. S’il administre les premières aides d’urgence, il ne peut cependant pas remplacer les infirmiers si l’entreprise en possède. 

Il joue aussi un rôle de prévention limitant ainsi les accidents du travail. Il assure une mission de délégation de l’employeur, qui reste malgré tout pénalement responsable dans la mise en place de  procédure de soins de premières urgences.

Si donc la loi n’oblige pas toutes les structures quelques soient leur taille et leur activité à former un SST, toutefois, les instances de prévention des risques au travail, préconisent vivement de dépasser cette obligation légale en formant dans chaque structure, un sauveteur secouriste du travail et en tenant à disposition du personnel une trousse de secours ou une mallette de secours dûment remplie.

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