Le secteur des entreprises du paysage représente en France plus de 91 000 personnes. Les structures des espaces verts emploient en moyenne 2,2 personnes et les particuliers sont leurs premiers clients (chiffres 2017 de l' Union Nationale des Entreprises du Paysage - UNEP). En 2005, le Ministère du Travail, dans un rapport sur la santé au travail dans le secteur des espaces verts, pointait du doigt le taux très élevé d'accidents qu'il quantifiait de 80 % avec un taux de gravité de 3%.
On peut lire, toujours dans ce rapport, les risques auxquels les travailleurs sont exposés :
- morsures de tiques, de rongeurs sauvages ...etc.
- piqûres de végétaux, de guêpes, d'abeilles ...etc.
- manipulation de produits phytosanitaires tels que les insecticides, les fongicides , les herbicides ...etc.
- risques de chutes liées aux activités de taille de haies, aux glissades à cause de l'humidité du sol ...etc.
- risques de projection et de coupures ...etc.
- problèmes articulaires dus à des postures ou aux vibrations des machines...etc.
Cette liste non exhaustive rappelle l'importance des moyens de prévention qui demeurent une obligation légale. Effectivement, l'article L4141-2 du Code du Travail stipule que c'est à l'employeur de mettre en place une formation à la sécurité auprès de ses salariés. De plus, il doit prévoir la présence d'un matériel de secours sur les lieux de travail (article R4224-14 du Code du Travail).
Cette trousse de secours doit donc, dans son contenu, être adaptée à la nature des risques particuliers des employés de ce secteur.
De manière générale, il est préconisé de l'équiper de :
- un aspi venin,
- un tire tique,
- des doigtiers protégeant les blessures,
- du sérum physiologique,
- une pince à échardes,
- des bandes extensibles,
- une couverture de survie,
- du sparadrap,
- des tampons anti-coups,
- des mèches nasales,
- des pansements de tailles différentes,
- des ciseaux à bandage,
- des épingles de sûreté,
- des tampons antiseptiques,
- des tampons anti-piqûres,
- un pack de froid.
On veillera également à ce que le matériel de premières urgences soit disposé dans un rangement pratique pour l'utilisateur, entreposable dans la boîte à gants ou sous le siège du véhicule de travail. Dans le cas de travaux nécessitant de s'éloigner de sa voiture, le format mallette transportable est recommandé permettant ainsi de répondre rapidement à l'urgence et organiser les secours.